« Valeurs occidentales », « extrémisme », « satanisme » : comment le Kremlin étouffe-t-il la communauté LGBTQ+ russe ?

Fin novembre, la plus haute juridiction du pays a ordonné l’interdiction du « mouvement mondial LGBTQ+ » pour extrémisme. Une nouvelle illustration du durcissement de la politique menée par Vladimir Poutine, qui s’érige en défenseur des « valeurs traditionnelles ».

Arc-bouté sur la conservation des « valeurs traditionnelles », déterminé à combattre la « décadence » occidentale, Vladimir Poutine n’hésite pas à s’attaquer aux droits des minorités sexuelles. En témoigne la mesure décidée fin novembre par la Cour suprême russe, la plus haute juridiction du pays. Cette dernière a interdit « le mouvement mondial LGBTQ+ », qualifiant « l’organisation » d' »extrémiste », comme l’a rapporté mercredi 17 janvier The Guardian.

Une nouvelle étape dans la croisade menée par le président russe après le vote d’une loi interdisant « la propagande de relations sexuelles non traditionnelles ». Comme un symbole, plusieurs lieux emblématiques de la communauté LGBTQ+ ont fait l’objet de perquisitions dans le sillage du bannissement, à Moscou et à Saint-Pétersbourg le 1er décembre. « Une opération antidrogue », ont rapporté les autorités. Pourtant, l’objectif de cette démonstration de force est autre chose.

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