Urbex : que deviennent les sites construits pour les Jeux olympiques ?

Que deviennent les sites construits pour les Jeux olympiques ? Ces "ruines modernes" font le bonheur des adeptes de l'urbex, une pratique consistant à explorer les lieux à l'abandon.
La stade olympique d'Athènes, 2004Le stade de beach-volley des Jeux d’Athènes de 2004 est l’exemple type du "gâchis olympique". Faute d’une réflexion de la part des autorités grecques sur la reconversion des sites sportifs, ce stade, présenté à l’époque comme futuriste avec ses courbes d’acier, fut laissé à l’abandon. Trop coûteux à entretenir, il ne fait, encore aujourd’hui, l’objet d’aucun projet.
la piste de BMX de Rio de Janeiro, 2016Du 17 au 19 août 2016, les épreuves de BMX se déroulèrent sur une piste vantée pour sa modernité car possédant un revêtement inédit, fait de chaux, de terre et d’un polymère innovant pour éviter la dispersion de la poussière. Mais à Rio de Janeiro, la gestion postolympique des sites a été catastrophique, obligeant la justice à demander leur fermeture pour "raisons de sécurité". Le fameux revêtement de la piste de BMX est aujourd’hui détruit.
Le complexe de Hachijo Royal Resort à Pyeongchang, 2018Seulement un an après les Jeux d’hiver sud-coréens – qui coûtèrent plus de (...)
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