Une "pièce de musée": la Russie compte de plus en plus sur le BTR-50, un blindé des années 50, pour mener ses assauts en Ukraine

Si la Russie continue à grignoter du terrain en Ukraine, notamment dans le Donbas, ses moyens techniques fondent comme neige au soleil. Ainsi, le pays continue à sortir de la naphtaline des blindés antédiluviens, les BTR-50, pour tenter de protéger ses troupes lors de ses assauts.
La guerre est avant tout une question de moyens, humains comme techniques. Comme de nombreux soutiens du pays sous drapeau jaune et bleu, le président ukrainien Volodymyr Zelensky critique ouvertement la relative lenteur avec laquelle les États-Unis de Joe Biden ont débloqué leur soutien pourtant massif en armes, véhicules et munitions (Newsweek).
Car il le sait : si les moyens de l'armée russe, que l'on disait avant le conflit à grande échelle avec son voisin être la seconde plus puissante du monde, sont colossaux, ils ne sont pas infinis. Une économie et une industrie russes pourtant mises sur le pied de guerre ne pourront supporter longtemps, seules, le poids de cette surchauffe martiale. Et les vieux stocks soviétiques ("80 à 85 % de l’arsenal russe est composé d’armes de l'époque soviétique" nous expliquait en avril Léo Péria-Peigner, chercheur en armement et industrie de Défense au Centre des études de (...)
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