Une expo révèle la richesse multiculturelle de l’Empire romain à travers six portraits

Six destins pour raconter un empire. L’exposition révèle la diversité culturelle de Rome à travers la vie de femmes, d’esclaves et de marchands venus des quatre coins du monde antique.
Très maligne cette exposition qui présente, avec des exemples concrets, l’Empire romain (27 av. J.-C.- 476 ap. J.-C.) comme une foisonnante mosaïque de cultures.
Un destin urbi et orbi !À travers les destins de six personnages réels (leurs stèles funéraires sont visibles), le visiteur part aux quatre coins de l’Empire, de la Bretagne (actuelle Angleterre) à la Lusitanie (Portugal) en passant par la Phénicie (Liban-Syrie).
On en apprend beaucoup sur la place des femmes à Rome grâce à une prêtresse, Julia Helas ; sur le quotidien d’un verrier, Julius Alexander, à Carthage (Tunis) ; ou encore sur la vie d’une esclave, Cyrilla, à Nicomédie, dans la province de Bithynie (Turquie).
De la Syrie jusqu'en GauleMais c’est la salle consacrée à Thaïm, un negotiator (marchand) qui résume le mieux la richesse culturelle de l’Empire en contant l’histoire de ce Syrien de naissance qui devint négociant en Gaule, à Lyon.
Un empire, des peuples, exposition temporaire au musée Lugdunum, à Lyon, jusqu’au 1er juin.
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