Un "oncle" de trop? Ce que l'on sait de la crise politique en Thaïlande

La Première ministre thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra se trouve jeudi sur un siège éjectable, le royaume traversant une nouvelle crise politique dans un contexte de tensions à la frontière avec le Cambodge.
La coalition majoritaire dominée par le parti Pheu Thai ne dispose plus que d'une poignée de députés de plus que l'opposition, depuis le départ, mercredi soir, de son deuxième groupe le plus important, Bhumjaithai. Cette formation conservatrice a critiqué l'attitude de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra dans un appel avec l'ancien Premier ministre cambodgien Hun Sen, qui a fuité, l'accusant d'avoir été trop révérencieuse.
L'alliance au pouvoir est composée d'une dizaine de partis hétéroclites, dont certains étaient rivaux lors de la précédente législature, ce qui laisse planer le risque d'un délitement au cours de cette crise, la plus grave depuis l'accession au pouvoir de Paetongtarn, en août 2024.
La cheffe du gouvernement a présenté jeudi ses excuses lors d'une conférence de presse, debout au côté de responsables militaires, et promis d'être plus prudente dans ses négociations avec le Cambodge.
Un appel polémiqueC'est donc la fuite d'un appel de 17 minutes entre Paetongtarn (...)