logo Geo

Sur la Côte d'Opale, le drame migratoire se mêle à l'afflux des touristes

Sur la Côte d'Opale, le drame migratoire se mêle à l'afflux des touristes
Publié le

Alors que les traversées clandestines vers l’Angleterre se multiplient, les stations balnéaires du Nord deviennent malgré elles des zones de transit. À Wimereux, des retraités, des infirmières, des voisins anonymes ont décidé d’agir, distribuant thé, couvertures et chargeurs de téléphone.

Pêcheurs le matin, baigneurs l'après-midi, migrants la nuit: dans le nord de la France, la Côte d'Opale et ses stations balnéaires face à l'Angleterre sont devenues ces dernières années un point de départ privilégié des traversées clandestines de la Manche, chamboulant la paisible vie quotidienne locale.

Vague de chaleur oblige, le front de mer de Wimereux est noir d'habitants et de touristes. Un couple de retraités sort en maillots de bain d'une cabine de plage d'une impeccable peinture bleu et blanc. Des adolescents se moquent de l'un de leurs amis et du coup de soleil qui s'étend sur tout son dos.

Cinq-cents mètres plus loin, à côté de la gare, chaque semblant d'abri est occupé par quelques migrants en quête d'ombre. Une soixantaine d'exilés viennent d'arriver après avoir été délogés des dunes d'où ils comptaient tenter de traverser la Manche, à quelques kilomètres de là.

"Cette ville, il y a tellement (...)

Publicité

À lire aussi sur Geo:

Accessibilité : partiellement conforme