Sommet de l'OTAN à la Haye: vers un compromis à 3,5% pour calmer Donald Trump

Sous la pression de Donald Trump, l'Otan s'apprête à s'engager sur une hausse spectaculaire de ses dépenses de sécurité, lors d'un sommet mardi et mercredi à La Haye visant à rassurer sur le devenir de l'Alliance et calibré pour éviter un esclandre du président américain.
Les frappes américaines en Iran, et l'annonce par le président américain d'un cessez-le-feu entre l'Iran et Israël, seront évidemment dans tous les esprits.
Mais le secrétaire général de l'Alliance Mark Rutte espère que la situation au Moyen-Orient ne chamboulera pas complètement la chorégraphie du sommet qu'il a déjà qualifié d'"historique", après les craintes d'un désengagement américain en Europe. Attendu mardi dans la soirée, le locataire de la Maison Blanche participera à un dîner de gala, à l'invitation du roi des Pays-Bas, Willem-Alexander.
L'Ukraine, invitée d'honneur du précédent sommet à Washington l'an dernier, sera cette fois contrainte à davantage de discrétion face aux réticences américaines.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera bien présent à La Haye, mais pas en tant que participant officiel du sommet. Il sera l'invité du roi mardi soir, où il aura – peut-être – l'occasion de s'adresser au président (...)