Ski de rando : 5 idées reçues qui ont la peau dure

Ni ski alpin ni ski de fond, le ski de rando, c’est d’abord une ode aux balades en toute liberté et à l’écart des domaines skiables. Mais pourquoi et comment s’y mettre ?
Un sport de niche destiné à une caste de puristes, le ski de rando ? Plus aujourd’hui ! l’envie de redécouvrir une montagne sauvage loin des pistes et des grandes stations, mais aussi la crise sanitaire qui a entraîné la fermeture des remontées mécaniques, ont converti une foule de nouveaux adeptes aux joies de la peau de phoque et des montées à la force des mollets.
Olivier Moret et Philippe Descamps, auteurs du guide Ski de rando (éd. Paulsen, 2022) décryptent cinq clichés sur cette discipline.
1/ Ça coûte cher le ski de rando
Si vous possédez tout l’attirail du skieur alpin… laissez-le au placard. «À part les bâtons, et encore : en rando, ils sont normalement plus grands», note Olivier Moret. Le ski de randonnée requiert un matériel spécifique. Les spatules sont plus courtes et plus légères, équipées de fixations permettant de libérer le talon à la montée et de «peaux de phoque» amovibles – elles sont en réalité en synthétique ou en mohair. Les chaussures sont dotées de deux «positions», une pour la montée, une pour (…)
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