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Ron Finley : "Un potager urbain ce n'est pas que de la nourriture, ça change ce qu'il y a dans la tête des gens"

Ron Finley : "Un potager urbain ce n'est pas que de la nourriture, ça change ce qu'il y a dans la tête des gens"
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Les idées innovantes d'un ancien designer de mode reconverti en jardinier, dont l’ambition est d’essaimer des parterres nourriciers aux Etats-Unis.

Combattre la malbouffe

Son sécateur dans la poche arrière de son jean, le sourire rare, le regard dur, Ron Finley, ancien designer de mode, se présente comme un gangsta gardener, un jardinier gangster. Sa pelle, dit-il, c’est son arme. Dans l’empire des fast-foods, il mène une rébellion par les fleurs, les légumes et les fruits. Ses journées se passent à désherber, à bêcher… et à encourager ses concitoyens à cultiver le moindre arpent de terre pour combattre la malbouffe. Le paysage de South Central, l’un des quartiers les plus pauvres de Los Angeles, où il est né et habite toujours, n’a rien de bucolique. Le taux d’obésité y est cinq fois plus élevé qu’à Beverly Hills, enclave bien plus huppée, à 15 km de là. Le constat de Ron est simple : «Aujourd’hui, 23,5 millions d’Américains doivent parcourir plus de trois miles (4,8 km) pour accéder à des fruits et des légumes frais. Et ces déserts alimentaires touchent d’abord les zones urbaines les plus déshéritées.»

Conférences, cours de jardinage en ligne et distributions de graines

En 2010, parce (...)

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