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Rites funéraires au Japon : la mort comme passage vers une nouvelle vie

Rites funéraires au Japon : la mort comme passage vers une nouvelle vie
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La mort, la vie... Au Japon, l'une ne marque pas la fin de l'autre, seulement un nouveau commencement. La façon de se comporter n'en est pas moins stratégique, pour franchir au mieux cette étape-clé. Une conception de l'existence parfois déroutante pour les Occidentaux, qui est le fruit de l'histoire, voire de la préhistoire, de l'archipel.

La mort n’est pas la fin, tout au plus un passage fugace vers une nouvelle vie, qu’il convient d’appréhender avec sagesse et sérénité, afin qu’il soit réussi. Vivants, morts… Le Japon n’a pas établi de frontière nette entre les deux états. Et cette particularité remonte à très loin.

Durant la période Jōmon (13 000 à 300 ans avant notre ère), celle des chasseurs-cueilleurs, les tombes étaient positionnées au cœur des villages, contrairement à la tradition européenne qui les a toujours isolées. À la fin de cette période apparut la religion shintō et ses milliers de kami – esprits incarnant les éléments (vents, rivières, montagnes) mais aussi des défunts, et accompagnant les hommes dans leur quotidien. Parmi eux, les shinigami, divinités personnifiant la mort, que les prêtres shintoïstes préféraient garder à distance, les associant à la souillure et (...)

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