Rencontre avec une traqueuse d’orages

Depuis vingt-cinq ans, la photographe Lauriane Galtier sillonne la campagne à l’heure où chacun s’abrite chez soi. Son fol espoir ? Qu’un éclair frappe pile dans l’axe de son objectif. Un livre rassemblant ses plus beaux clichés vient de sortir en librairie.
Auteure de « Traqueuse d’orages » (éd. Omniscience Eds), la photographe amatrice de 42 ans est fonctionnaire territoriale dans le Pas-de-Calais. Elle a exposé dans plusieurs festivals consacrés à la photo de nature. Rencontre.
D’où vient votre amour pour les orages ?
Tout a commencé par un traumatisme lorsque j’étais enfant, à Nîmes. En août 1988, j’avais 7 ans, il y a eu une énorme inondation. Nous sommes restés bloqués avec trois mètres d’eau dans la maison. À partir de là, j’ai voulu comprendre les phénomènes météo, ce qui m’a conduite en master Gestion des catastrophes et des risques naturels. Mais j’ai fait mon premier stage à Météo France dès 15 ans. Et, à 17 ans, je pourchassais déjà les orages avec mon vélo.
Comment les repérez-vous ?
Aujourd’hui, c’est très simple : je me sers d’outils de modélisation météo, disponibles gratuitement sur Internet, et j’arrive à prévoir assez précisément où ils vont tomber. Rien à voir avec l’époque (…)
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