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"Rejoindre une campagne de Sea Shepherd, c'est être prêt à risquer sa vie": entretien exclusif avec Lamya Essemlali

"Rejoindre une campagne de Sea Shepherd, c'est être prêt à risquer sa vie": entretien exclusif avec Lamya Essemlali
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Alors que Paul Watson est détenu au Groenland depuis le 21 juillet pour des faits en lien avec son combat contre la chasse baleinière pratiquée par le Japon, Lamya Essemlali, présidente de Sea Shepherd France, s’exprime sur les objectifs et les modes d’action de l’ONG. Et sur l'état de l'océan…

"L’ONG de protection et de défense de l'océan dont je fais partie a été fondée en 1977 par le capitaine Paul Watson, avec l'objectif de pallier au manque de police en haute mer, autrement dit à l’absence de 'casques bleus' de l'océan", confie Lamya Essemlali devant la caméra de GEO. Retrouvez l'interview en vidéo, ou en intégralité ci-dessous.

GEO : Quel est le constat qui a donné naissance à Sea Shepherd ?

Lamya Essemlali : Il s’agissait d’essayer de combler ce hiatus entre d’une part, les lois et les traités rédigés pour protéger les espèces marines, et d’autre part, la réalité du terrain où, le plus souvent, règne une impunité totale – le sanctuaire baleinier Antarctique violé par le Japon en est une triste illustration. Sea Shepherd s'est fait connaître pour sortir des sentiers battus, bousculer le statu quo.

Nous avons connu un séisme en interne en 2022, lorsque "Sea Shepherd Global", une branche (...)

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