Le réseau de câble internet sous-marins est source d'inquiétude pour les membres de l'OTAN, qui craignent de voir des États tels que la Russie ou la Chine l'endommager pour perturber la communication à l'échelle mondiale.
Tout le monde s'en sert, mais peu le savent : autour du globe, internet est relayé (à 99 %, selon franceinfo en janvier) par des tuyaux. De longues veines qui strient le fond des océans, chargées de données, et sont la garantie de la communication intercontinentale moderne.
Plus de 600 câbles sous-marins actifs ou en projet sillonnent les océans du monde entier, sur plus de 1,4 million de kilomètres au total, selon TeleGeography. L'Europe est reliée à l'Amérique par quelque 17 câbles, principalement via la Grande-Bretagne et la France.
De nombreux gouvernements font preuve d'une discrète inquiétude sur cette question. S'interroger à voix haute trahirait une vulnérabilité dommageable dans un monde qui bataille déjà sur la propriété des données. Ainsi, détaille The Economist, le gouvernement britannique a récemment demandé à un groupe de réflexion de Cambridge de mener des recherches sur les infrastructures critiques sous-marines.
La Grande-Bretagne, qui réceptionne et envoie (...)