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Que faisaient les humains de leurs morts il y a 100 000 ans

Que faisaient les humains de leurs morts il y a 100 000 ans
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Dès la Préhistoire, l’homme enterrait ses morts avec soin et symboles : une pratique révélatrice de croyances, d’émotions et d’un ancrage naissant au territoire.

Guerre ou pas, qu’advenait-il des cadavres ? Les plus anciennes sépultures humaines datent d’il y a 100 000 ans. Les restes d’une trentaine de Sapiens ont ainsi été découverts dans les grottes de Qafzeh et d’Es Skhul, en Israël.

Il s’agit de dépôts funéraires intentionnels : des corps d’hommes, de femmes et d’enfants, enterrés entourés de petits objets en silex, d’os d’animaux, de coquillages marins et de fragments d’ocre, artefacts chargés d’une signification symbolique et rituelle probablement liée à des croyances sur l’au-delà.

La grotte de Shanidar et les rituels néandertaliens

Dans la grotte de Shanidar, en Irak, les ossements de neuf néandertaliens, datant d’il y a 60 000 ans, ont été retrouvés la tête tournée vers l’est, en direction de la sortie de la grotte, et dans une position qui rappelle celle du fœtus dans le ventre maternel…

Les premières nécropoles, remontent, elles, au Néolithique. Puis les cimetières, sites choisis pour inhumer les défunts au fil des générations, témoignent d’une identification croissante à (...)

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