Poser mines et barbelés à la frontière avec la Russie: le sale boulot des pays baltes

Les assauts russes en Ukraine font craindre aux pays baltes d'être les prochains sur la liste du Kremlin. Dans la préparation d'une guerre qui n'a pas encore éclaté, les trois États garnissent leurs frontières de mines antipersonnel et à fragmentation.
Entre Moscou et les anciennes républiques de l'Union soviétique, les lignes grésillent. À mille kilomètres seulement de la place Rouge, l'Estonie, la Lituanie et la Lettonie ont enduré des décennies d’occupation soviétique avant de sécuriser leur indépendance après 1990. Elles ont toutes rejoint l’OTAN et l’Union européenne en 2004.
Ils voient désormais avec appréhension le sort réservé aux anciens bastions de l'URSS qui osent se tourner un peu trop franchement vers l'Ouest et la menace est d'autant plus présente que Lettonie comme Lituanie partagent aussi des frontières avec la Biélorussie. La guerre en Ukraine a surpris Kiev, eux comptent bien se préparer.
"Vladimir Poutine ne va pas nous faire attendre dix ans. Le moment le plus dangereux pour nous sera immédiatement après un cessez-le-feu avec l’Ukraine", estimait récemment Gabrielius Landsbergis, ex-ministre des affaires étrangères lituanien. En tant que petits pays, "si nous ne pouvons (...)
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