Pétrole: Iran et Israël perdraient gros dans une guerre prolongée, la Chine encore plus
La hausse des prix du pétrole engendrée par la guerre Iran-Israël est une mauvaise nouvelle pour la Chine dépendante des exportations d'hydrocarbures. Des scénarios catastrophes tels que la fermeture du détroit d'Ormouz pourraient aggraver la crise, alors que Pékin souffre depuis plusieurs années d'un ralentissement économique.
Le conflit ouvert entre Tel-Aviv et Téhéran, débuté par la vague de bombardements israéliens contre des cibles militaires et nucléaires iraniennes du 13 juin, pourrait bientôt embraser tout le Proche-Orient. Tandis que les autorités de la théocratie ont menacé dès les premiers jours de la guerre de frapper des bases américaines dans la région, Donald Trump pèse toujours le pour et le contre d'une potentielle intervention aux côtés d'Israël.
“Je vais peut-être le faire, peut-être pas. Personne ne sait ce que je vais faire”, a-t-il ainsi déclaré dans son style inimitable au cours d'un échange avec des journalistes sur la pelouse de la Maison-Blanche le 18 juin. Une participation américaine aux opérations permettrait à Israël d'atteindre les bases nucléaires iraniennes enfouies à l'aide des bombes anti-bunker GBU-57, mais précipiterait le Proche-Orient dans une crise (...)
