Peindre les toits en blanc dans un quartier produit un effet paradoxal à sa périphérie

La technique de géoingénierie climatique consistant à peindre les toits en blanc pour refléter la chaleur aurait un effet paradoxal : celui d'augmenter les températures dans les quartiers environnants, selon une étude de l'université Harvard (The Guardian)
L'idée semblait pourtant si simple ! Les surfaces blanches réfléchissent davantage la chaleur : c'est "l'effet albédo". Peindre les toits en blanc et utiliser des matériaux plus clairs pour tapisser les routes en zone urbaine devait donc permettre à la fois de contribuer à la lutte contre le réchauffement de la planète, et d'offrir une fraîcheur salutaire aux habitants des villes.
Cependant, le fait d'éclaircir les toits dans certains quartiers s'accompagnerait d'une "hausse des températures dans la région environnante", selon une nouvelle étude de modélisation publiée dans la revue Geophysical Research Letters le 19 novembre 2024 et repérée par nos confrères du Guardian.
Plutôt que d'utiliser des modèles climatiques à grande échelle pour évaluer l'impact de cette technique sur le climat comme cela avait été fait auparavant, Yu Cheng et Kaighin McColl, chercheurs à l'université Harvard (États-Unis), ont préféré simuler les "changements (...)