Paradis des narcos européens en fuite, Dubaï va-t-elle s'assagir?

Hôtels de luxe, voitures de sport et impunité judiciaire ; telles semblent être les promesses d'une vie à Dubaï pour les narcotrafiquants en fuite. Entre opportunités d'investissement et politiques d'extradition plus que négociables, la capitale des Émirats a longtemps fait les yeux doux aux barons de la drogue. Une réalité qui pourrait pourtant changer dans un avenir proche.
Longtemps, comme tout le gratin des narcotrafiquants européens, Sean McGovern, haut gradé du cartel irlandais des Kinahan, et Faissal Taghi, fils du cerveau présumé de la "Mocro Maffia" néerlandaise, ont écumé hôtels de luxe et restaurants chics de Dubaï en toute impunité.
Jusqu'à leur arrestation ces derniers mois, dans l'émirat pourtant considéré comme un havre de paix pour ces barons de la drogue.
Depuis des années le territoire de 35 km2 constitue une base arrière idéale pour gérer trafics et blanchiment sans grand risque d’être extradé faute de coopération judiciaire satisfaisante, selon enquêteurs et magistrats européens interviewés par l'AFP.
Les commanditaires de trafic de drogue ne sont plus basés au Havre, Anvers ou Rotterdam (principaux ports d'entrée de la cocaïne en France, en Belgique, aux Pays-Bas) : (...)