Osaka, la rebelle du Japon, accueille l'Exposition universelle de 2025

La futuriste capitale de la région du Kansai – qui reçoit l’Exposition universelle de 2025 – entretient son esprit non conformiste. Report age dans un Japon différent, qui aime bien bousculer les codes.
Arriver par le train à Osaka est toujours une expérience déroutante. D’abord, on est frappé par le bruit. Les annonces pour les trains en partance, les réclames tonitruantes pour les restaurants, qui se mêlent au piétinement de centaines de milliers de voyageurs. Puis on est saisi par la démesure de cette gare, Umeda, la plus grande de l’ouest du Japon, qui peut faire perdre le sens de l’orientation. Dans ce dédale, il n’est pas rare de croiser des touristes errant en quête de la sortie avant qu’un employé à casquette et uniforme bleu ne les remette sur le bon chemin. Et lorsque l’on sort au jour, on est ébloui par la lumière, éclatante, amplifiée par la réverbération des buildings en verre.
Le "ventre du Japon"Alors que Tokyo, la capitale, traîne l’image d’une ville toute en retenue – les mauvaises langues la qualifieront de snob –, Osaka, sa cousine de l’ouest, affiche une réputation de cité décontractée, clinquante, rieuse, gourmande, parfois insolente. Preuve de sa place particulière (...)