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My Lai, 1968: retour sur l’un des pires crimes de la guerre du Vietnam

My Lai, 1968: retour sur l’un des pires crimes de la guerre du Vietnam
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Le 16 mars 1968, la 11e brigade de l'infanterie américaine exécutait 504 femmes, enfants, et vieillards dans un village côtier du centre du pays. Un cauchemar impossible à oublier pour les victimes et une honte pour les États-Unis.

Ce matin-là, le soleil éclaire les rizières de My Lai, au sud du 17e parallèle. Pham Thanh Cong, 11 ans, s’est levé tôt, comme d’habitude. Sa mère et ses trois sœurs s’activent déjà dans la maison au toit de chaume, le père est parti aux champs. Pham a pris son petit déjeuner, une soupe de nouilles de riz, avec son frère de 6 ans. Dans ce bout du monde agricole, entre les premières ondulations de la cordillère Annamitique et les sables blancs de la mer de Chine, rien ne laisse penser que la journée va être différente des autres.

Des GI vont commettre les pires atrocités

Puis, à 7 h 24, les premiers obus s’abattent sur le village. Tout le monde court se réfugier dans les abris. À l’époque, après des années de guerre, chaque habitation a sa cache souterraine creusée sous la pièce principale. Les plus âgés comprennent que ce bombardement n’est qu’un préambule. Et que des troupes au sol vont arriver. Une demi-heure plus tard, ce 16 mars 1968, le ciel s’emplit du (...)

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