Marzieh Hamidi, une championne de taekwendo à l'assaut des talibans

Ses virulentes critiques à l'égard des talibans lui valent de vivre en France sous protection policière. Mais loin de la freiner, les menaces qui pleuvent sur elle sont la preuve de l'efficacité de son combat, explique la championne afghane de taekwondo Marzieh Hamidi à l'AFP.
Née en Iran où sa famille avait émigré avant de retourner vivre en Afghanistan en 2020, Marzieh Hamidi, championne afghane de taekwondo aujourd'hui âgée de 22 ans est arrivée en France en décembre 2021.
Issue d'une famille de "combattants de la liberté", fille d'un père ayant servi dans l'armée afghane puis aux côtés du défunt chef des moudjahidines Ahmed Shah Massoud, Hamidi poursuit son combat contre les talibans depuis l'Hexagone avec pour seule arme sa parole.
Résultat, elle a reçu quelque 5 000 appels ou messages inquiétants, dont 500 menaces de mort ou de viol et a été placée sous protection policière en septembre dernier.
Son avocate Inès Davau a déposé plainte le 3 septembre 2024 pour cyberharcèlement, menaces de mort et de viol. Une enquête a été ouverte dans la foulée et est toujours en cours. Hamidi elle-même a été auditionnée à plusieurs reprises.
"Ça signifie que j'ai plus de pouvoir qu'eux (les talibans), (...)