Marcher en ville serait tout aussi thérapeutique qu’une promenade en pleine nature

Flâner en forêt n'est pas nécessairement mieux pour s'apaiser l'esprit ou éveiller sa conscience. L'écrivaine Annabel Streets prouve que les environnements urbains peuvent nourrir le bien-être mental tout autant que les espaces naturels.
Qu'elle se déroule à la campagne, en forêt, en montagne ou sur une plage, les bienfaits de la balade en pleine nature sont largement vantés et établis. Mais selon l'écrivaine britannique Annabel Streets, spécialiste des vertus de la marche, la ville a aussi ses pouvoirs thérapeutiques. Dans son ouvrage The Walking Cure, présenté dans The Guardian, l'auteure démontre que les paysages urbains peuvent apaiser, inspirer et même soigner autant que les grands espaces naturels. "Les villes stimulent notre imagination", peut-on lire entre ces pages.
À rebours des idées reçues, Annabel Streets s'appuie sur des travaux scientifiques pour défendre les vertus insoupçonnées des territoires citadins. "Certains environnements urbains suscitent un bien-être émotionnel profond, parfois supérieur à celui des zones vertes", affirme-t-elle au journal britannique.
Le "cathedral effect" et l'énergie des lieux historiquesElle cite par exemple la puissance des églises, des couvents (...)