Lobbies, sables bitumineux, plastique: ce qu'il faut retenir du rapport de l'ONU sur les énergies fossiles
"Soixante ans d'obstruction de l'action climatique" se sont écoulés, selon Elisa Morgera. La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la promotion et la protection des droits de l'homme dans le contexte des changements climatiques invite désormais les États à "défossiliser" leur économie.
En pleine canicule en France et dans le sud de l'Europe, lundi 30 juin, l'Assemblée générale des Nations Unies à Genève a écouté attentivement Elisa Morgera, rapporteuse spéciale sur la promotion et la protection des droits de l'homme dans le contexte des changements climatiques. "L’année 2024 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée", a-t-elle rappelé en introduction de son dernier rapport.
Un "état de fait" qui, selon elle, n'est toutefois "pas surprenant", puisque les projets visant actuellement à atténuer les changements climatiques sont "très loin de l'objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre qui doit être atteint avant 2030" pour limiter l’élévation de la température à la surface du globe à 1,5 °C d’ici à la fin du siècle, pointe-t-elle.
Peut-on encore préserver l'habitabilité de notre planète, et si oui, de quelle manière ? Voici les principaux points.
Bannir les sables (...)
