L’interaction entre gènes est-elle la clé pour rendre l’évolution (un peu plus) prévisible ?

Des chercheurs britanniques pensent avoir découvert un « écosystème » invisible au sein duquel les gènes peuvent « coopérer » ou être en « conflit » les uns avec les autres. Selon eux, il serait donc utile de cibler plusieurs gènes plutôt qu’un seul lors du développement de vaccins ou de nouveaux traitements.
« Évolution ». Ce terme clé de la biologie désigne les changements qui s’accumulent au sein des populations, c’est-à-dire de groupes d’individus d’une espèce qui se reproduisent entre eux.
Parfois, lorsqu’une modification intervient au niveau d’un gène, des individus héritent de nouvelles caractéristiques qui leur confèrent un avantage en termes de survie et de reproduction dans leur environnement (PBS). Celles-ci ont tendance à devenir plus fréquentes dans la population, tandis que les caractéristiques défavorables, à l’inverse, diminuent en fréquence : c’est la sélection naturelle.
⋙ Des scientifiques viennent de découvrir un secret vieux de 1,75 milliard d’années sur l’origine de la vie
Toutefois, lorsque les allèles, ou versions possibles des gènes, ne confèrent ni avantage ni désavantage pour la survie et la reproduction, les fréquences parmi la population peuvent varier au hasard – on (…)
À lire aussi sur Geo: