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L'histoire du sirop d’érable, aux origines, la gourmandise d’un écureuil... ou d’un ours

L'histoire du sirop d’érable, aux origines, la gourmandise d’un écureuil... ou d’un ours
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Le produit star de la cuisine québécoise fut d’abord une gourmandise et un remède autochtone. Le "temps des sucres", au printemps, est l’occasion de renouer avec les anciens rites et de festoyer autour de cet or liquide. Reportage au coeur des érablières.

Un chemin de terre sinue sous les frondaisons. Des troncs longilignes se dressent comme des totems et le soleil joue à cache-cache, pendant que le vent fait danser de larges feuilles, reconnaissables entre toutes pour orner le drapeau canadien. C’est une forêt où l’on remonte le temps.« Ces arbres ont vu passer tant d’hommes depuis si longtemps», souffle Chantal Millette, la directrice de la Maison des peuples autochtones à Mont-Saint-Hilaire, bourgade verdoyante posée sur les bords de la rivière Richelieu, 40 kilomètres à l’est de Montréal.

Ce musée dédié au patrimoine culturel des Premières Nations protège une érablière de six hectares, l’une des plus anciennes du continent. Voilà des siècles que la sève d’érable y est récoltée à la fin de l’hiver pour être métamorphosée en cet or liquide avec lequel toute une nation arrose chaque matin ses pancakes. Des archéologues y ont mis au jour des tessons de poteries iroquoises datés d’un (...)

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