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L’étude du génome du poisson le plus gluant du monde permet une importante découverte sur l’évolution des vertébrés

L’étude du génome du poisson le plus gluant du monde permet une importante découverte sur l’évolution des vertébrés
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L’étude du génome de la myxine, un poisson particulièrement visqueux appartenant au groupe des vertébrés sans mâchoire, permet de mieux comprendre l’évolution des poissons il y a des millions d’années.

Des scientifiques ont révélé dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution, avoir fait une découverte importante concernant l’évolution des poissons. Grâce à l’étude du génome de la myxine, ils ont trouvé des preuves que les poissons sans mâchoires avaient probablement divergé de ceux avec mâchoires il y a plus d’un demi-milliard d’années.

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Qui est la myxine ?

Semblable à une anguille préhistorique, la myxine est un poisson visqueux vertébré possédant un squelette cartilagineux, sans vraie mâchoire. Mais ce qui caractérise surtout ce charognard des profondeurs, c’est sa capacité à produire du mucus en très grande quantité, au point « de s’étouffer dans sa propre morve », explique au New York Times Juan Pascual-Anaya, biologiste à l’Université de Malaga et co-auteur de l’étude.

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Cette substance visqueuse, utilisée comme mécanisme de (…)

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