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Les satellites espions de la guerre froide, une précieuse source de renseignement… en écologie ?

Les satellites espions de la guerre froide, une précieuse source de renseignement… en écologie ?
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Déjà exploitées par des archéologues, des photographies prises par des satellites espions pendant la guerre froide (puis déclassifiées) devraient aussi servir à analyser la dégradation des milieux naturels, prône une étude dirigée par des scientifiques de l’université de Fribourg en Allemagne (BioScience).

Il fut un temps où les images tombaient littéralement du ciel ! Jusqu’en 1986, plus d’une centaine de missions de reconnaissance furent nécessaires à l’armée américaine pour récupérer – en plein vol – quelque 39 000 mystérieuses boîtes. Ces précieux étuis contenaient en fait plus de 600 000 mètres de film photographique issu… de satellites espions.

Le premier satellite photo espion fut lancé dans l’espace par les États-Unis à la fin des années 1950. Déclassifiés progressivement à partir de 1996, plusieurs centaines de milliers de clichés sont désormais accessibles en ligne. Mais que faire de cet immense gisement de données planétaires couvrant des périodes-clé telles que l’après-seconde guerre mondiale, la guerre froide et la décolonisation ?

De la découverte de temples disparus à la surveillance des milieux naturels

Les premiers à s’en saisir (autres que les services de renseignements) (…)

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