Les rencontres d'Arles 2024 : la diversité du monde mise à l'honneur résonne avec l'actualité complexe des derniers jours

Les Rencontres de la photographie d'Arles (sud de la France) plongent "sous la surface" cet été pour rendre visibles des vies souvent invisibles et célébrer la diversité du monde, comme dans la première rétrospective mondiale de la portraitiste américaine Mary Ellen Mark.

"Aller sous la surface, c'est aussi aller au-delà des clichés", souligne auprès de l'AFP Christoph Wiesner, directeur de ce festival de photographie, un des plus réputés au monde, qui se tient dans 27 lieux d'Arles, cette ville provençale au riche passé romain, depuis lundi et jusqu'au 29 septembre.

En ces temps de repli identitaire dans de nombreux pays, les artistes invités amènent les visiteurs à changer leur regard et à voir l'humanité de gens qui n'étaient plus réduits qu'à des catégories, méprisés ou caricaturés.

Ainsi de cette photo d'une douceur infinie d'un enfant tout petit, la main et la tête posée sur l'encolure d'un grand cheval en Islande dont on oublie le handicap, grâce à Mary Ellen Mark (1940-2015), grande portraitiste américaine exposée à l'Espace Van Gogh.

"Elle consacrait beaucoup de temps et d'attention à ses protagonistes, retournant parfois les photographier encore et encore, sur de nombreuses années, (...)