Les portes-avions américains sont au plus mal... Au pire des moments
Le retrait temporaire ou définitif de plusieurs porte-avions du service et l'accumulation de retards dans la construction de leurs successeurs jettent de sérieux doutes sur les capacités de la marine américaine à l'horizon 2026, dans une période de tensions internationales accrues.
Maîtresse des flots depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la marine américaine exerce sa suprématie loin de ses côtes grâce à ses bases à l'étranger et onze porte-avions capables d'atteindre des cibles autour du globe. Une partie de ces navires, en service depuis la guerre froide, doit être retirée du service et remplacée d'ici l'horizon 2030 - du moins si les retards de production cessent de s'accumuler.
Des retards de plus en plus importantsL'entrée en service des nouveaux modèles de la classe Gerald R. Ford connaît en effet de multiples contretemps : selon Forbes, le futur porte-avions USS John F. Kennedy, qui devait à l'origine être déployé dès juin 2024, doit désormais rejoindre la flotte américaine en mars 2027.
Selon le porte-parole du groupe Huntington Ingalls Industries' Newport News Shipbuilding, constructeur des navires, ce dernier retard est dû à des problèmes au niveau du système d'arrêt (...)
