Les mégaprojets dans le désert de l’Arabie Saoudite vident ses comptes à grande vitesse

Pour réduire sa dépendance aux revenus pétroliers et diversifier son économie, l’Arabie saoudite s’est illustrée, ces dernières années, dans des mégaprojets… qui assèchent ses comptes et incitent le royaume à se tourner vers l’emprunt pour combler les déficits.
Au fil du temps, l’Arabie saoudite s’est construit une réputation en matière de mégaprojets visant notamment à diversifier son économie et à réduire sa dépendance aux revenus pétroliers (tout en accélérant l’utilisation des énergies fossiles dans les pays pauvres).
Parmi ces initiatives, on en identifie un certain nombre dans le domaine du tourisme, des infrastructures ou encore des énergies renouvelables. Un problème, néanmoins, se pose : leur mise en œuvre nécessite généralement des investissements massifs, entraînant un impact financier significatif pour le royaume. En d’autres termes, les financements importants requis tout au long de l’élaboration de ces projets peuvent conduire, à court terme, à des déficits budgétaires. Une situation illustrée par le Wall Street Journal ce mardi 20 février : on découvre que les projets que l’Arabie saoudite s’efforce de développer dans le désert ont largement grignoté ses finances.
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