Les grandes villes mayas sont loin d'avoir été toutes découvertes, suggère une étude

Une partie de la région mexicaine de Campeche restait un espace vierge sur les cartes des archéologues spécialisés dans les Mayas. C'était sans compter sur le LiDAR, qui a révélé trois nouveaux sites, dont une immense cité méconnue nommée Valeriana par les experts.
Dès les XVIIIe et XIXe siècles, les explorateurs européens et archéologues ont découvert les premières cités mayas en coupant la végétation à la machette, mettant patiemment à jour chaque mètre carré de leurs infrastructures millénaires. Aujourd'hui, les chercheurs modernes peuvent compter sur la technologie LiDAR (Light Detection And Ranging) pour scanner de vastes étendues de terrain et ainsi dévoiler simplement, grâce aux ondes électromagnétiques, des pyramides et autres constructions mayas, qui apparaissent sous la forme d'anomalies dans le paysage.
Ces anomalies, elles sont apparues au nombre de 6 674 dans l'État de Campeche, dans la péninsule du Yucatán (sud-est du Mexique). Certaines des structures, jusqu'à présent inconnues, faisaient même autrefois partie d'une immense cité, que les chercheurs ont baptisée Valeriana et qu'ils décrivent dans la revue Antiquity le 29 octobre 2024. Interrogés par la BBC, ils indiquent (...)