Les chants complexes du Diamant mandarin ont leur importance durant la parade nuptiale

Quand il chante, le Diamant mandarin a le même objectif que bon nombre d'autres passereaux : séduire. Mais son succès dépend de la complexité de ses trilles, selon une étude parue dans la revue scientifique Nature.
Natif d'Australie, le petit Diamant mandarin apprend le chant auprès de son géniteur mâle. Une caractéristique qui intéresse les chercheurs étudiant l’apprentissage du langage chez l'enfant. Il n'utilisera qu'un seul chant durant toute son existence, avec une combinaison unique à chaque oiseau de quatre à sept "syllabes" produites en quelques secondes.
Mais la recherche a du mal à identifier les caractéristiques d'un chant susceptible de faire chavirer le cœur de la femelle. Elle s'est concentrée sans résultat probant sur le nombre de syllabes ou la durée du chant notamment, rappelle l'étude parue mercredi.
Ses auteurs, une équipe de neuroscientifiques de l'Université américaine de Dallas, pensent avoir percé à jour le secret du mâle, ou plus précisément le penchant de la femelle. En utilisant une particularité de l'apprentissage du chant chez le jeune passereau.
Ce chant peut être imité, quand il est appris du père, ou improvisé, en l'absence de ce dernier. Or, les scientifiques (...)
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