L’élection taïwanaise peut-elle bouleverser l’ordre mondial?

Lors du scrutin prévu samedi 13 janvier, les Taïwanais devront décider s’ils restent en froid avec la Chine ou s’ils souhaitent amorcer une réconciliation.
À Taipei (Taïwan).
C’est l’une des premières élections de 2024, et elle est très attendue: ce samedi 13 janvier, Taïwan doit élire un nouveau président pour succéder à Tsai Ing-wen. La question de la relation à la Chine occupe évidemment une grande place dans les débats, d’autant que c’est lors de ce mandat, en 2027, que le puissant voisin devrait atteindre les capacités d’entreprendre une invasion de l’île grande comme la Belgique.
La victoire devrait se jouer entre deux forces politiques qui ont des approches bien différentes sur ce sujet. D’un côté, le Parti démocrate progressiste (PDP), au pouvoir depuis 2016 et en tête des sondages, prône une plus grande autonomie de la nation de 23 millions d’habitants –position décrite comme «va-t-en-guerre» par ses adversaires. De l’autre, le Kuomintang (KMT), vieux parti de Tchang Kaï-chek, souhaite renforcer les échanges avec le continent pour apaiser les tensions –ce que ses opposants qualifient de «compromission».
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