Le solstice d'été, une journée "optimale" pour les plantes? Sauf quand le changement climatique s'en mêle

Le solstice d'été, jour le plus long de l'année, pourrait constituer un "signal clé" pour la croissance et la reproduction des plantes, selon une étude canadienne. Mais dans un climat en plein bouleversement, les végétaux qui se "fient" à cet indice pourraient s'avérer perdants…
Mauvais timing ? Imaginez des insectes pollinisateurs qui, une fois arrivés dans les champs, ne trouvent aucune fleur à butiner parce que la floraison est déjà terminée. Ou des cerises qui mûrissent plusieurs semaines avant la date de récolte prévue. Voire des forêts qui absorbent moins de carbone, parce qu'elles ont manqué leur période de croissance optimale…
Tous ces problèmes de "synchronisation" des plantes peuvent "affecter la sécurité alimentaire et la biodiversité", souligne la Dre Elizabeth Wolkovich dans un communiqué de l'université de Colombie-Britannique (Phys.org). D'où la nécessité de "comprendre les signaux que les plantes utilisent pour déclencher des événements clés comme la floraison et la maturation des fruits", en déduit-elle.
L'un de ces indices serait-il le solstice d'été, généralement autour du 21 juin dans l'hémisphère nord ? C'est ce que suggère une étude publiée le 2 juin par la chercheuse (...)
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