Le pétrole ou les projets pharaoniques? L'Arabie saoudite face à un dilemme cruel financier

L'Arabie saoudite devrait bientôt augmenter sa production de pétrole, ce qui devrait mécaniquement en faire baisser le cours. Une évolution lourde de conséquences pour les finances et les méga-projets du pays, comme The Line.
C'est le bien informé Financial Times qui sonne, à nouveau, l'alarme : l'Arabie saoudite de Mohammed Ben Salman, royaume richissime s'il en est grâce à ses colossales réserves de pétrole, voit ses finances publiques fortement contrariées par le paradoxe de ses propres décisions.
Comme rapporté début mars par Enerdata, huit pays de l'OPEP+ (l'Arabie saoudite, le Koweït, l'Irak, les Émirats arabes unis, l'Algérie, le Kazakhstan, le Sultanat d'Oman et la Russie, qui compte sur l'or noir pour financer sa guerre en Ukraine) ont décidé d'augmenter leur production de pétrole de manière incrémentale, entre avril 2025 et septembre 2026.
Le budget pétrolier de l'Arabie saoudite de plus en plus dans le rougeUne aubaine pour les gros consommateurs de pétrole, comme les États-Unis de Donald Trump notamment, qui poussaient pour cette hausse de la production (Le Monde), notamment pour pousser Moscou à baisser les armes face à Kiev.
Car de manière logique et mécanique, les cours mondiaux (...)
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