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Le mystère irrésolu du «monstre aux 21 visages» hante encore le Japon

Le mystère irrésolu du «monstre aux 21 visages» hante encore le Japon
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Le 18 mars 1984, un groupe d’hommes masqués et armés fait irruption chez Katsuhisa Ezaki, PDG de la marque japonaise de confiserie Ezaki Glico (inventeur des biscuits Pocky, connus sous le nom «Mikado» en France). Plus tôt, ils ont pénétré chez sa mère et l’ont ligotée, pour lui dérober la clé de sa maison. Ils font subir la même chose à la femme et aux enfants du chef d’entreprise, avant d’arracher ce dernier à ses ablutions dans sa salle de bains. Nu comme un vers, il est emmené dans un entrepôt à environ 30 kilomètres de chez lui, dans la région d’Osaka.

Les kidnappeurs réclament 100 kilos d’or et un milliard de yens (5,3 milliards d’euros) –à l’époque, il s’agit de la rançon la plus élevée jamais demandée au Japon. Ils appellent directement le DRH de Glico et lui confient des instructions. L’homme se rend au lieu de rendez-vous, devant une cabine téléphonique, avec l’argent. Quand le téléphone sonne, une voix lui apprend que Katsuhisa Ezaki est à l’hôpital. Personne ne récupère la rançon et la police, écumant les hôpitaux, ne trouve aucune trace du PDG enlevé. La confusion s’installe.

Deux jours plus tard, Katsuhisa Ezaki parvient à se défaire de ses liens et abat une porte pour s’échapper. Il expliquera plus tard à la police avoir été bien traité: les mystérieux malfaiteurs l’ont nourri et ont même pris la peine de lui donner des vêtements. Mais le dénouement heureux n’en…

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