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Le chat à pieds noirs, chat sauvage le plus petit et mortel d’Afrique, menacé par une consanguinité « alarmante »

Le chat à pieds noirs, chat sauvage le plus petit et mortel d’Afrique, menacé par une consanguinité « alarmante »
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Déjà menacé, le chat à pieds noirs fait maintenant face à un nouveau danger : celui de la consanguinité, qui augmente à un rythme alarmant.

Aviez-vous déjà entendu parler du chat à pieds noirs ? Déjà menacé, ce félin minuscule – la plus petite espèce de félidé d’Afrique – pourrait bientôt disparaître, selon les scientifiques. En cause : l’isolement génétique et la consanguinité, qui augmente à un rythme « alarmant », comme ils l’expliquent dans une nouvelle étude publiée dans la revue PNAS.

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Une consanguinité accrue liée à la fragmentation de l’habitat

Le chat à pieds noirs (Felis nigripes) a beau ne mesurer que 20 centimètres pour 1 à 3 kilos, il est parfaitement adapté à une vie nocturne dans le désert, doté de grands yeux et de grandes oreilles, qui font de lui « le chat le plus meurtrier de la planète en termes de taux de mortalité ».

Malheureusement pour lui, il est persécuté par les agriculteurs, qui le confondent avec les chacals. À cela s’ajoutent la disparition et la fragmentation de son habitat. Du coup, celui qui était déjà considéré comme « vulnérable » par l’Union (…)

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