Le cap Corse loin du tourisme de masse

C’est l’été, et toutes les plages de corse sont envahies de touristes. Toutes ? Non. Car au nord, un petit bout de littoral sauvage résiste encore. Découverte, à pied et à la rame, du cap Corse, terre à part qui conserve son charme et sa tranquillité.
La mer est d’un beau bleu sombre que le soleil descendant transforme peu à peu en or. Sur le rivage, la tour génoise d’Erbalunga, au nord de Bastia, prend des teintes rosées. En toile de fond, l’ombre du Monte Stello, 1 306 mètres d’altitude, l’un des hauts sommets du cap Corse. Assis dans son kayak, bercé par le clapotis de l’eau, le chanceux savoure une Corse inattendue…
Développement durable et tourisme maîtriséLouis Azara, lui, ne se lasse pas de l’effet que produisent ses modestes sorties en mer. Avec son agence Corsica Loisirs Aventure, il propose «des balades le long de la côte qui font ressentir la singularité et l’harmonie des lieux». L’excursion coûte une vingtaine d’euros par personne. À la pagaie, donc, on rejoint en une petite heure la crique du moulin, havre secret uniquement accessible par la mer. Sur place, la baignade se fait dans une eau transparente, puis vient le moment de prendre l’apéritif sur la petite plage de galets (...)