L’autre « Big One » de l’ouest américain : nouvelle théorie sur la formation de la redoutable faille de Seattle

Moins connue que la faille de San Andreas en Californie, celle de Seattle (nord-ouest des États-Unis) laisse également craindre un « Big One », c’est-à-dire un séisme dévastateur. Une nouvelle théorie sur la formation de cette redoutable faille a été présentée dans la revue AGU Tectonics.
Taylor Swift n’a qu’à bien se tenir. Si les fans de la chanteuse américaine ont fait trembler la terre à Seattle (nord-ouest des États-Unis), un séisme – un vrai – est attendu dans la capitale de l’État de Washington. Sauf que de ce « spectacle » mortel, personne ne connaît la programmation…
Le détroit de Puget, le long duquel s’étale la métropole de Seattle-Tacoma-Bellevue (4 millions d’habitants), est traversé par la bien nommée « faille de Seattle ».
On comprend donc pourquoi ce centre urbain constitue, avec Los Angeles et San Francisco – situées, elles, au niveau de la faille de San Andreas –, l’autre grande ville de l’ouest américain qui s’attend à un « Big One » dévastateur.
Séisme de magnitude 7,2
« La faille de Seattle pourrait générer un tremblement de terre d’une magnitude de 7,2 », explique Megan Anderson, géophysicienne au sein de l’institut géologique de l’État de Washington et auteure principale d’une (…)
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