Laurence Marandola, le visage du "combat de la décennie" du monde agricole
Première femme à porter seule la parole de la Confédération paysanne, Laurence Marandola se fait la voix d'une "agriculture paysanne", lancée dans le "combat de la décennie" face à l'agro-industrie et aux traités de libre-échange qui la mettent selon elle en péril.
Alors que la colère agricole monte dans le pays et que des manifestations se profilent à partir de vendredi, la porte-parole de la Confédération paysanne tente de trouver un peu de temps pour veiller sur son troupeau de lamas.
Dans sa ferme d'Auzat nichée au pied des montagnes ariégeoises, où l'AFP l'a rencontrée, Laurence Marandola, 55 ans s'occupe d'une petite trentaine de bêtes et cultive des plantes médicinales et aromatiques, ainsi que des pommiers.
Quand elle n'est pas sur son exploitation d'une quarantaine d'hectares, elle saute dans le train de nuit en gare de Tarascon-sur-Ariège, à vingt minutes de sa ferme, et enfile la casquette de porte-parole de la Confédération paysanne, aujourd'hui en lutte face à l'agro-agriculture.
"Protéger l’agriculture française, européenne et latino-américaine"De là, elle se rend aux réunions et mobilisations de son syndicat, sur le pont pour lutter contre la perspective d'un accord de libre-échange (...)
