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L'atmosphère "assoiffée" aggrave les sécheresses, selon une étude de l'université d'Oxford

L'atmosphère "assoiffée" aggrave les sécheresses, selon une étude de l'université d'Oxford
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Cela semblait pourtant logique : les sécheresses sont fréquemment imputées au manque de pluie. Or, des scientifiques ont pointé un autre processus à l'œuvre. Telle une éponge invisible, une atmosphère qui a "soif" absorbe en effet l'humidité plus rapidement que celle-ci ne peut être remplacée.

Et si l'on vous disait que dans des endroits où les précipitations restent stables, les sécheresses s'aggravent ? En fait, même lorsqu'il pleut tout aussi souvent, la "demande atmosphérique par évaporation", ou DAE, agit telle une éponge invisible, absorbant l'humidité plus vite que celle-ci ne peut être remplacée.

Accrue elle-même par le changement climatique, cette "soif" du ciel aurait ainsi aggravé les sécheresses de 40 % à l'échelle mondiale depuis le début des années 1980, selon une étude dirigée par des scientifiques britanniques et publiée le 4 juin dans la revue Nature (S.H. Gebrechorkos et al. 2025).

Jusqu'à présent, personne n'avait mesuré l'impact mondial de la DAE à partir d'observations de terrain, ce qui entravait la prévision des sécheresses, relate un communiqué de l'université d'Oxford en Angleterre. Les auteurs de ces nouveaux travaux, eux, ont utilisé un "ensemble de données de (...)

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