L'air rendu sec par le changement climatique endommage nos bronches, avertit l'université Johns Hopkins

Exposées à de l'air sec, nos voies respiratoires sont davantage sujettes à la déshydratation et à l'inflammation, ce qui peut provoquer de l'asthme, des rhinites allergiques et de la toux chronique. Or, ce phénomène devrait s'accentuer en raison du changement climatique (université Johns Hopkins).
"La sécheresse est aussi déterminante pour la qualité de l'air que la pollution, et l'hydratation de nos voies respiratoires est aussi essentielle que leur propreté", résume dans un communiqué de la faculté de médecine de l'université Johns Hopkins (États-Unis) le Pr David Edwards, premier auteur de l'étude publiée le 17 mars dans la revue Communications Earth & Environment (D. Edwards et al., 2025).
Or, lorsque l'atmosphère se réchauffe, si l'humidité relative de l'air reste pratiquement inchangée, une autre propriété appelée "déficit de pression de vapeur" (DPV), elle, grimpe en flèche. Son calcul est simple : il s'agit du contenu maximal d'eau dans l'air (pression de vapeur saturante) moins le contenu mesuré à un moment donné (pression partielle de vapeur). La "soif" de l'air, en quelque sorte !
Sur la base de prédictions mathématiques et d'expériences en laboratoire, l'équipe de scientifiques (...)