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La Russie s'est longtemps entêtée dans le charbon. Maintenant Moscou en paye le prix

La Russie s'est longtemps entêtée dans le charbon. Maintenant Moscou en paye le prix
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Mal en point économiquement, la Russie continue de s'agripper au charbon, nectar noir de ses bassins houillers de Kouznetsk. Pourtant la demande s'est détournée, et les prix de production explosent... Au point de fragiliser encore le système russe ?

Le gaz, le pétrole… et le charbon. La décision russe d'envahir l'Ukraine a eu de très nettes conséquences sur son économie. Si nettes, d'ailleurs, qu'elles entraînent Moscou dans une broyeuse inflationniste monstre.

Pétrie d'incertitude sur l'avenir, en grand besoin d'hommes sur le front, la Fédération a fait miroiter de très hauts salaires aux aspirants soldats, dégarnissant d'autant les rangs de ses industries énergétiques. Pour booster la demande et le marché, le pouvoir a accordé des subventions XXL aux entreprises et particuliers, parvenant péniblement jusqu'en 2024 à garder un taux de croissance affiché de 4,1 % (Les Échos).

Mais le mécanisme a fait exploser l'inflation, malgré un taux directeur relevé plusieurs fois jusqu'à atteindre 21 %. Aujourd'hui, le scénario le plus optimiste est celui d'une stagnation complète en 2025, qui permettrait de calmer l'inflation, rapportions-nous en mars.

Le long déclin du charbon

Le pays ne peut guère (...)

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