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La "mémoire" de l'atmosphère influencerait la mousson, un phénomène qui nourrit des milliards d'humains

La "mémoire" de l'atmosphère influencerait la mousson, un phénomène qui nourrit des milliards d'humains
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L'atmosphère pourrait stocker l'humidité sur des périodes plus longues qu'on ne le pensait : cette "mémoire" physique ferait ainsi alterner la mousson entre "deux états stables", selon une étude. La rupture de cet équilibre aurait de graves conséquences pour des milliards de personnes (Potsdam Institute for Climate Impact Research).

En quatre mois seulement, de juin à septembre, l'Asie du Sud reçoit entre 70 et 80 % de ses précipitations annuelles. En cause : la mousson d'été asiatique, qui se produit lorsque la chaleur de l'été réchauffe la masse continentale, provoquant une élévation de l'air et "aspirant" les vents plus frais de l'océan Indien qui produisent alors d'énormes volumes de pluie (GEO avec AFP).

La mousson est donc, avant toute chose, une affaire de rayonnement solaire. Mais se pourrait-il qu'un autre mécanisme ait une influence plus significative qu'on ne le pensait ? C'est ce que suggère une étude publiée le 6 mai par deux chercheurs du Potsdam Institute for Climate Impact Research (PIK) et de l'université de Princeton dans la revue PNAS (A. Katzenberger & A. Levermann, 2025).

"L'atmosphère peut 'se souvenir' de son état antérieur en stockant des informations physiques (...)

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