La fin du zéro absolu: la supraconductivité fonctionne à des températures bien plus élevées

Principale contrainte de la supraconductivité, le phénomène requiert des températures proches du zéro absolu. Mais des chercheurs ont observé des résultats similaires avec une centaine de degrés en plus.
Et si la supraconductivité pouvait finalement intervenir à température ambiante ? Véritable rêve pour de nombreux physiciens, cet idéal est pour le moment contraint puisque la conductivité sans perte de puissance ne se réalise qu'à de très basses températures. Il faut aujourd'hui frôler le zéro absolu et descendre sous les -240 °C pour observer le phénomène.
Pourtant, des scientifiques de l'université de Stanford (Californie, États-Unis) ont pu recréer un processus clé de la supraconductivité à des températures bien plus élevées, indique Space.com. Leur découverte, publiée dans la revue Science, a permis de montrer que deux électrons peuvent s'apparier à -123 °C.
Une piste pour mieux comprendre la synchronisation des paires d'électronsL'appariement des électrons est un prérequis indispensable pour que la supraconductivité puisse avoir lieu. Or, jusqu'à présent, les flux d'électricité sans perte n'avaient été observés qu'à des températures plus basses d'une centaine de degrés. Pour autant, (...)