Lors de son premier discours de campagne lundi soir, la démocrate Kamala Harris n'a pas mâché ses mots en qualifiant son opposant Donald Trump de "prédateur" et d'"escroc". Ce discours marquera-t-il durablement la campagne ?
Lundi 23 juillet au soir, Kamala Harris a officiellement marqué son entrée dans la course à la présidence des États-Unis. Elle a décrit sa campagne comme des « montagnes russes ». Ses premiers pas ont été ponctués par un discours intense dans lequel elle a manifesté son ambition de détrôner son adversaire, Donald Trump.
La femme politique a pris une position claire concernant son combat pour le droit à l’avortement. « Nous allons nous battre pour le droit à disposer de son corps », a affirmé lors de son allocution, anticipant que si Trump en a l’opportunité, il instaurera une interdiction de l’avortement dans chaque État.
Bien avant les élections de novembre, la course pour la présidence intensifie. Kamala Harris prévoit de rencontrer cette semaine le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou, afin de consolider ses liens internationaux.
Cette campagne pour la nomination démocrate a permis à Harris de gagner le soutien de nombreuses personnalités politiques. Parmi ces soutiens, se distingue Nancy Pelosi, première femme vice-présidente de l’histoire des États-Unis, qui a exprimé sa « pleine confiance » en Kamala. Des gouverneurs importants, comme Gretchen Whitmer (Michigan) et Gavin Newsom (Californie), ont également appuyé sa candidature. Cependant, certaines grandes figures démocrates, comme Barack Obama ou le chef des démocrates au Sénat, Chuck Schumer, n’ont pas encore officialisé leur soutien.
Tout ceci posera la marque de la campagne de Kamala Harris, une campagne qui, d’ores et déjà, s’annonce pleine de rebondissements.