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Kaboul assoiffé: l’eau, un luxe pour des milliers d’Afghans

Kaboul assoiffé: l’eau, un luxe pour des milliers d’Afghans
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À Kaboul, des familles doivent choisir entre nourriture et eau, la denrée rare et chère qu’elles achètent à prix d’or à des camions-citernes. La capitale afghane, confrontée à une pénurie ahurissante, pourrait voir ses nappes phréatiques s’épuiser d’ici 2030...

Souvent, Bibi Jan et sa famille sont confrontées à un choix cornélien: consacrer leur maigre salaire à la nourriture ou à l'eau, une denrée rare qu'elles se procurent auprès de camions-citernes faute d'être raccordées au réseau public. "Lorsque mes (trois) enfants ont seulement du thé pendant quelques jours, ils disent qu'on n'a acheté que de l'eau et rien pour eux", dit à l'AFP cette femme au foyer de 45 ans, qui bataille pour s'en sortir avec les deux dollars que son mari gagne, les bons jours, comme manoeuvre.

Chaque semaine, ils dépensent l'équivalent de trois dollars pour remplir deux grands bidons bleus d'eau, pour tous les usages du foyer et même la consommation, bien qu'elle ne soit pas potable. L'eau des camions-citernes est deux fois plus chère que l'eau municipale, à laquelle ils n'ont pas accès, et davantage encore lorsqu'elle est potable.

Kaboul est confronté à une crise de l'eau qui ne cesse de s'aggraver: l'Unicef (...)

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