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Jubé de Notre-Dame : qui était Robert de Cotte, le bourreau à l'origine de sa destruction ?

Jubé de Notre-Dame : qui était Robert de Cotte, le bourreau à l'origine de sa destruction ?
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En 1708, sur demande de Louis XIV, un architecte détruisit la tribune de pierre séparant le choeur de la nef, jugée désuète. Une splendeur gothique dont les vestiges viennent d'être mis au jour.

Les bâtisseurs du Moyen Âge voulaient faire de Notre-Dame un hommage au pouvoir de l’Église et de l’État. La façade, le mobilier et les décors de la cathédrale furent pensés ainsi. C’était donc le cas du jubé, cet ensemble de pierre – parfois de bois – apparu dans les églises françaises à partir des années 1120, composé de trois éléments : une tribune, une clôture (ou chancel) et une Crucifixion sculptée, et qui avait pour fonction de séparer les fidèles installés dans la nef, du chœur accessible au clergé et aux seigneurs jouissant de places réservées.

Un souhait de remaniement profond

Celui de Notre-Dame, daté sans doute du XIIIe siècle, était un ouvrage monumental de pierre d’une grande complexité de construction, richement décoré de sculptures, de peintures aux couleurs vives et de dorures sur des thèmes religieux, avec des représentations de la Vierge Marie, de Jésus-Christ et des saints. Les panneaux étaient ornés de scènes de la Bible telles que la création ou le jugement dernier, les (...)

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