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Jardin japonais: ce que l'archipel nippon a à nous apprendre

Jardin japonais: ce que l'archipel nippon a à nous apprendre
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Dès le XIXe siècle, la France s’est passionnée pour le jardin nippon. D’abord en se contentant de le copier, puis en apprenant à l’écouter. Tant mieux, car, dans son rapport à la nature et à la beauté, le Japon a beaucoup à nous dire.

Egarés en rase campagne en suivant les directives d’un GPS récalcitrant, on en viendrait à douter qu’il existe, ce jardin japonais. Comment imaginer, du reste, que ce coin de Brie si maussade en cette fin d’hiver puisse servir d’écrin aux subtilités de l’art paysager nippon ? Et, comme un signe destiné à chasser nos doutes, les hérons sont apparus. Une vingtaine de hérons blancs, oiseaux révérés au Japon – messagers de l’au-delà, ils symbolisent le passage entre les mondes – semés sur un champ en friche comme les cailloux du Petit Poucet et pointant vers ce qui ressemble, de loin, à un lambeau de forêt. En s’approchant, on aperçoit, à travers le claustra des branches dénudées, une lanterne en pierre penchée sur une pièce d’eau et un bouquet de cerisiers en fleur. Le voilà retrouvé, le petit bout de Japon auquel on ne croyait plus.

Devant le portail en bambou, Sandrine Milic, la maîtresse des lieux, nous attend, râteau en main. Et tempère notre admiration (...)

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