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Israël donne son accord à la trêve avec l’Iran, initiée par Donald Trump

Israël donne son accord à la trêve avec l’Iran, initiée par Donald Trump
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Après des semaines de tensions et d’échanges de frappes entre Israël et l’Iran, le gouvernement israélien a donné son accord à une proposition de cessez-le-feu initiée par l’ancien président américain Donald Trump, ouvrant la voie à une possible désescalade.

Tl;dr

  • Accord de cessez-le-feu annoncé, mais contesté par l’Iran.
  • Nouvelles frappes et explosions malgré la trêve prévue.
  • Mort de quatre personnes côté israélien lors des frappes.

Des négociations sous haute tension

Alors que la nuit avançait, une série d’explosions particulièrement puissantes a secoué la capitale iranienne. Selon des journalistes de l’AFP sur place, il s’agissait là des détonations les plus intenses depuis le début du conflit.

Dans le même temps, Téhéran procédait à de nouveaux tirs de missiles, visant notamment la plus grande base militaire américaine au Qatar. La confusion régnait alors que la communauté internationale attendait la mise en œuvre d’un éventuel cessez-le-feu, annoncé quelques heures plus tôt.

Cessez-le-feu incertain et réactions contradictoires

La journée avait été marquée par l’annonce fracassante du président américain Donald Trump. Sur son réseau Truth Social, il écrivait : « Il a été pleinement convenu par et entre Israël et l’Iran qu’il y aurait un cessez-le-feu complet et total ». Ce plan prévoyait une suspension en deux étapes : d’abord un arrêt immédiat des opérations iraniennes pendant douze heures, puis une réponse similaire côté israélien dans la foulée.

Or, dès le lendemain matin, Téhéran démentait formellement tout accord à ce stade. Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, précisait : « Il n’existe pas d’accord », ajoutant cependant que l’Iran n’entendait pas poursuivre ses frappes si l’Israël stoppait ses attaques. Malgré cette prise de parole prudente, les échanges d’artillerie se sont poursuivis durant la nuit.

Des victimes et des conditions strictes posées par Téhéran

Au cœur de ces échanges armés, les conséquences humaines n’ont pas tardé. Les secours israéliens faisaient état mardi matin de quatre morts consécutives à une frappe iranienne sur leur territoire. Pendant ce temps, le média d’État iranien Irib faisait mention de plusieurs salves successives tirées vers Israël alors même que le fameux cessez-le-feu devait théoriquement entrer en vigueur à 4h GMT.

Du côté iranien, le message restait ferme : toute trêve dépendrait d’un arrêt immédiat des opérations militaires israéliennes. Abbas Araghchi insistait pour que « le régime israélien arrête son agression illégale contre le peuple iranien au plus tard à 4h du matin, heure de Téhéran ». Mais à mesure que l’échéance approchait, les hostilités semblaient loin de cesser.

L’horizon fragile d’une désescalade régionale

En définitive, si un accord semblait esquissé sous l’égide américaine, sa mise en œuvre s’est heurtée aux réalités du terrain. Les échanges musclés – missiles lancés par l’Iran, ripostes promises par Israël, menaces voilées, intervention américaine – témoignent d’une situation explosive où chaque geste reste suspendu à des conditions politiques précises :

  • Cessez-le-feu conditionné à l’arrêt immédiat des hostilités israéliennes.
  • Négociations fragiles et annonces contredites ou nuancées.
  • Poursuite des violences malgré les appels internationaux à la retenue.

Les prochaines heures s’annoncent décisives pour savoir si cet accord restera lettre morte ou marquera enfin une pause dans cette escalade dramatique au Moyen-Orient.

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